mardi 15 novembre 2011

Une aventure de l'inspecteur Magret

Niveau : B2 - C1 Thème : expressions idiomatiques par thème Matériel : texte et lexique

Chapitre 1 (expressions avec le corps)
Ce matin-là, je n’avais pas les yeux en face des trous. Je m’étais levé du pied gauche.
Tout a commencé le vendredi 11 septembre 1997 où Thierry, un homme qui a la tête sur les épaules, m’avait demandé de suivre Juliette, sa femme. Encore une affaire louche ! Je n'étais pas d’accord. Cette femme est trop belle pour lui mais il doit en avoir à gauche. Je n’aime pas mettre mon nez dans les affaires des autres mais cet homme a les yeux plus gros que le ventre en ce qui concerne les filles. Alors, je lui ai dit : 
« Ca va te coûter les yeux de la tête, mon pote, je te préviens tout de suite. »
Cet imbécile m’a répondu qu’il avait les moyens, en me faisant croire que la moutarde lui montait au nez.
Une simple affaire de mœurs, pour un détective comme moi, Gaspard Magret !
Appareil photo en bandoulière, je commence ma filature. Voici Juliette, au volant de sa Ferrari, qui démarre sur les chapeaux de roues. Comment, à bord d’une telle voiture, ne pas avoir la grosse tête ! Evidemment, Thierry est laid comme un pou mais il est riche comme Crésus. Cette histoire me laisse froid mais je suis Juliette, malgré tout, en professionnel. Tout cela est trop facile, même si je connais Paris comme ma poche, elle peut m’échapper à n’importe quel moment. Mais non, elle freine. Et comme pour me montrer qu'elle a le bras long, elle s’arrête devant le consulat de France.
Chapitre 2 (expressions avec la nourriture)
Vous me connaissez, je suis une tête de lard : je décide de la suivre mais je marche quand même sur des œufs. Bien évidemment, le gorille, à l’entrée, me bouscule : 
« Où c’est qu’tu vas, toi ? Kess tu veux ? Et pis quoi encore ?», me dit-il en bon français.
Je l'embobine en lui disant que le consul m’a posé un lapin mais il ne veut rien entendre. L'asperge me fait poireauter un bon moment. Alors, je lui graisse la patte et il me laisse enfin entrer.
Cette histoire devient de plus en plus obscure. Il me faut comprendre ce que cette fille fait ici. Quand on est carrossée comme elle, rien de plus facile que de rencontrer des hommes. Alors, pourquoi rechercher la compagnie de Charles-Edouard Henri de la Jaquette ? Il est bête à manger du foin. Après tout, je m’en fous. Ras le bol de cette enquête ! Allez, il faut bien mettre du beurre dans les épinards. C’est à ce moment-là qu’il y a eu une explosion et que je suis tombé dans les pommes !
Chapitre 3 (expressions avec les animaux)
Face à moi, une femme en blouse blanche me sourit : 
« Allez, ne faites pas l’ours mal léché », dit-elle en me bordant.
Elle pose sa main sur mon front pour vérifier si j’ai de la température : 
« Quelle chance vous avez eu ! Vous vous en tirez seulement avec une fièvre de cheval. »
Il faut que je sorte vite fait bien fait, cette atmosphère ne me convient vraiment pas. Rusé comme un renard, je lui demande de rester seul. Comme j'en ai marre de rester dans cette atmosphère confinée, je me fais la belle. Quelle langue de vipère m'avait dénoncé puisque la police m'attendait en bas ? Cet âne de commissaire Dupont m’attrape par le paletot :
 « Alors, Magret, on s’échappe ? »
« Ecoutez, j’ai d’autres chats à fouetter. Je n’ai rien à dire à un poulet. »
Là-dessus, il me laisse partir. Je sais bien qu’il va essayer de me suivre mais il va être déçu : je sens le bouc et je rêve d’une douche alors je rentre à la maison!
Arrivé devant chez moi, je m’aperçois que la porte est entrouverte. Prudemment, je pénètre dans l’appartement. Cette femme, que j’avais suivie toute la journée, était devant moi. Elle m’attendait visiblement. J’allais lui demander des explications quand elle m’a dit :

« ………….  A vous d’imaginer la suite !

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